A l’heure des fake news et du climato-scepticisme, comment consolider les ponts entre approche scientifique et éducation à l’environnement ? Et pourquoi ? Que nous soyons élève, enseignant, animatrice ou citoyen, comment réveiller le ou la scientifique qui sommeille en nous ? Au sommaire, des réflexions pédagogiques, mais aussi des reportages inspirants, qui nous font passer d’une canette dans l’espace à l’intérieur d’un nichoir, de la qualité de l’air aux états de l’eau.
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« Les adultes volent notre futur sous nos yeux ! Quel est le sens d'apprendre des faits, si les faits les plus importants ne signifient rien pour notre société ? Nous voulons des preuves que les actions prises permettront de suivre la trajectoire des 2 degrés ! Dis à tes parents et aux adultes de soutenir notre grève, dis leur de nous rejoindre, dis leur que tu as besoin d'eux pour le futur ! »
Anne Bauwens et Myriam De Kesel, deux scientifiques à la fibre éducative, en sont convaincues : plutôt que de « donner des savoirs tout cuits » en classe ou en animation, elles proposent d’entrer dans une véritable démarche scientifique, porteuse de sens et d’esprit critique, en observant, en investigant, en expérimentant… Une approche inspirante pour l’éducation à l’environnement.
Les objectifs de l’éducation à l’environnement ne peuvent se substituer aux apprentissages scientifiques. Tout comme les modes de pensées et les démarches diffèrent entre ces deux domaines. Il n’en reste néanmoins que sciences et ErE peuvent s’avérer être de brillants alliés dans le cadre de projets d’école.
Les recherches scientifiques s’appuyant sur la collaboration des citoyen·nes ont le vent en poupe, particulièrement en matière d’environnement. On les appelle « sciences participatives » ou « sciences citoyennes ». Pour savoir, comprendre et agir.
A l’aide de caméras installées dans des nichoirs, des centaines d’écoles se glissent dans l’intimité des mésanges. Les élèves observent et récoltent une série d’informations, extrêmement précieuses pour les scientifiques. Découverte de XperiBIRD.be, un projet de sciences participatives sur les bancs de l’école.
Avec l’animation L’aventure végétale, les élèves du primaire se glissent dans la peau d’enquêteurs·trices scientifiques et découvrent, au fil des énigmes, le monde des plantes. Ann Remy, coordonnatrice et animatrice de l’asbl Grandeur Nature, nous en parle.
Le compost, comme terreau de découvertes scientifiques et d’éducation à l’environnement. Du sol aux déchets organiques, Bertrand Vanbelle, de l’asbl Worms, partage ses ficelles d’animateur.
Avec la Plateforme DD initiée par InforSciences (ULB), des écoles bruxelloises partent à la découverte des sciences au travers du développement durable. Au programme : animation, expérimentation, visite de terrain et, in fine, mise en projet. Immersion aux côtés de l’équipe d’animation. Thème du jour : l’eau.
Chaque année, partout en Europe, des élèves se mettent au défi d’élaborer un satellite contenu à l’intérieur d’une canette. Parmi les équipes sélectionnées, certaines se fixent des missions environnementales. C’est le cas à l’Institut Robert Schuman d’Eupen, section informatique-électronique.
Venu·es de Belgique, Hollande et Luxembourg, une centaine de professionnel·les de l’éducation à l’environnement se sont donné·es rendez-vous à Bruxelles, fin 2018, dans le cadre des Conférences Benelux. Au programme : des conférences, mais aussi des ateliers sous forme d’expo et de balade urbaine à la rencontre d’initiatives. Synthèse des conférences.
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