Que peut-on apprendre des inondations, en classe ou en formation ? Quelles en sont les causes et les conséquences environnementales ? Comment, à notre échelle, prévenir les catastrophes ou en limiter les impacts, d’un point de vue technique mais aussi psychologique ? Comment parler des aléas naturels et de notre vulnérabilité ? Comment apprendre à s’adapter ? Ce nouveau dossier du magazine Symbioses tente d’y répondre.
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Préparez-vous à vous adapter. C’est, en filigrane, l’une des conclusions de la récente COP26, qui a rassemblé 196 pays à Glasgow, en vue de freiner les dérèglements climatiques. Au-delà des effets d'annonce, l’objectif de rester largement en deçà des 2 degrés Celsius de réchauffement global par rapport au niveau préindustriel, engagement pris à Paris en 2015, ne semble toujours pas garanti. Or, chaque dixième de degré supplémentaire accentue dangereusement les risques.
Jacques Teller, professeur d'urbanisme et d'aménagement du territoire à l’ULiège, décrit les facteurs qui accentuent les inondations, et les actions possibles pour s’en prémunir et en limiter les dommages.
On parle beaucoup de résilience, cette capacité de résister à une catastrophe puis de se reconstruire. Mais est-ce que ça s’apprend ? Et est-ce que ça se retient ? Réponses avec Serge Tisseron, psychiatre français et docteur en psychologie, fondateur de l’Institut pour l’Histoire et la Mémoire des Catastrophes.
Les précipitations exceptionnelles de juillet 2021, qui ont provoqué de graves inondations, sont à mettre en lien avec le changement climatique – lui-même dû à l’explosion des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines.
Outre les énormes dommages humains et matériels, les inondations de cet été ont eu divers impacts sur les cours d’eau. Les Contrats de rivière ont fort à faire.
Mené par le Contrat de rivière Escaut-Lys, le projet-pilote Culture du risque inondation implique directement les citoyen·nes, pour réduire les impacts des inondations.
Déminéraliser Bruxelles, avec et pour ses habitant·es. Voilà le leitmotiv de Less Béton. Pour rendre une place à la nature et tisser des liens. Entre l’eau, le sol, la biodiversité, le climat. Entre voisin·es.
Prendre conscience que l’occupation des espaces influence notre vulnérabilité en cas d’aléas naturels. Et que des aménagements publics sont nécessaires, mais pas toujours suffisants. C’est au programme du cours de géo. Et au cœur d’une animation de l’asbl Les découvertes de Comblain. Balade le long de l’Ourthe, sur fond d’inondations.
Le programme « Classes d’eau » permet de se plonger chaque année, de la 2e à la 6e primaire, dans diverses thématiques liées à l’eau. Exemples à Pepinster et Soumagne.
Quelques éducateurs, éducatrices et enseignant·es racontent comment ils et elles ont (ré)agi après les inondations qui ont durement touché leurs publics et impacté leurs locaux.
Les événements dramatiques survenus à la mi-juillet ont mis en évidence l’incompréhension de bon nombre de citoyen·nes face à l’ampleur des inondations. L’occasion de déconstruire quelques idées fausses à propos de l’eau souterraine.
Inclus :La voix du climat Ce projet-pilote, porté par l’association Empreintes, encourage des élèves de la fin du secondaire à devenir acteurs et actrices de leur environnement.
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